jeudi 16 avril 2009

Can tho et son Marché flottant

La qualité du sommeil est relative à la ferme écotouristique : toute la nuit les coqs chantent, les chats se bataillent, les criquets batifolent, les grenouilles croassent... et dès l'aube (vers 5 h) la vie reprend, les vietnamiens partent au travail en moto, bateaux...

Durant notre deuxième journée dans le delta du Mékong, nous avons découvert plus amplement la vie sur et autour du fleuve.

Nous avons donc visité une briquetterie traditionnelle avec ses hauts fours en terre cuite où le principal combustible est les cosses de riz... Jonathan est même transporté sur un charriot revenant à vide. La chaleur y est écrasante et rien de tel que des noix de coco dégustées à la paille sur le bateau pour nous rafraichir.




Nous retrouvons notre taxi à Vinh Long avant d'aller prendre le bac pour Can Tho. La traversée du Mékong est une nouvelle une aventure : le monde, les gaz d'échappements.


A Can tho, nous nous offrons une vraie pause, le temps d'arpenter les rues de cette ville.
Ce sera l'occasion pour nous de faire de nouvelles rencontres. Tout d'abord celle d'un vieux monsieur qui nous aborde dans un parc, nous ayant entendu parler français. Une longue discussion s'ensuit. Nous découvrons un "nostalgique" de la période française en Indochine, ancien géomètre expert, parlant encore très bien le français... c'est touchant.




Un peu plus tard, nous visitons une pagode Khmer, où un bonze jovial, au sourire épanoui, se prend d'affection pour nos enfants...




Le soir, diner familial au bord du fleuve, veillés par les lézards devenus nos amis. Jonathan envisage même d'en ramener en France car : "ils mangent les moustiques".

Au petit matin, embarquement sur un sampan pour nous rendre au coeur du marché flottant : une ruche où se côtoient les petits marchands qui accostent les touristes en tentant de vendre une bouteille d'eau, les commerçants dont les grosses barges regorgent de pastèques ou de choux...les bateaux épicerie où l'on trouve de tout : de la lampe de poche au ticket de loterie...
Quelle animation, quel bruit.

Le retour sur la terre ferme signe notre départ pour Saïgon. Les kms défilent sur des routes en chantier permanent où les maisons alignées ouvrent leur intimité aux voyageurs, et où les hamacs de bord de route offrent leur nonchalante hospitalité le temps d'un Ca phé ou d'un cha vietnam (thé vietnamien). Des enfants nous crient des "hello" enjoués auxquels nous répondons "Xin tiao" pour leur plus grande surprise...Nous admirons les rizières et les champs tout fourmillant d'une activité agricole en continu...