dimanche 12 avril 2009

Saigon, le trafic

Premier choc : le trafic
Dans notre champ de vision à un instant T, environ 200 motos, 4 grosses et belles voitures, 1 bus et 2 cyclos. Les cyclo-pousse sont devenus rares, et ne semblent exister encore que pour quelques touristes nostalgiques.

La circulation est impressionnante, aléatoire, anarchique, bruyante. Nul besoin de clignotant, ni de rétroviseur, seulement d'un bon klaxon.
Ca passe au vert, au rouge, à droite, à gauche, et au milieu, à contre sens, et sur le trottoir, au milieu des piétons qui jouent les toréros aveugles.


Chaque traversée de chaussée est un challenge. 1er apprentissage de notre séjour, gage de notre survie.
la recette : marcher lentement et régulièrement, sans faire attention au flux incessant et avoir confiance en notre réussite.

Saigon, 1er jour

Une fois sortis de l'aéroport, Nghiem notre guide, nous fait découvrir en voiture quelques monuments du centre ville (hôtel de ville, opéra, le continental...).
Hô-Chi-Minh-Ville est une mégapole, qui se divise en 19 arrondissements et 5 districts pour une superficie de 2 000 km2 et une population de 8 millions d'habitants et 4 millions de motos. Mais le centre historique de la ville, où l'on retrouve les anciens hôtels au style colonial et les monuments, est peu étendu.

Le repas de midi est mémorable dans un "self" dédié aux locaux, bruyant, gras, où il y fait trop chaud... comme une overdose pour Clémence et Jonathan, pour Guillaume l'effet est retardé à l'arrivée à l'hôtel, Loïc plutôt dans l'après-midi.

A l'hôtel, chambre 101 pour les grands qui s'écroulent. Avec Jonathan nous avons la "suite" 801 au 8e. douche ! Ouf... repos, installation.


Vers 15h nous retrouvons Nghiem pour notre première "plongée".
Nous commençons par la Cathédrale, où se sont mariés les parents de Fred le 28 octobre 1954. Une prière s'impose à nos coeurs.






La poste, un vestige daté dont le charme suranné nous renvoie dans le passé.
Au passage, scènes de vie : photo de mariés, pigeons qui s'envolent devant Jonathan les coursant, vendeurs de rue qui s'embrouillent, colporteurs...

Nous rejoignons ensuite le palais de la réunification dont Nghiem nous fait connaitre l'histoire.
Il fut conçu en 1955, utilisé comme résidence officielle des présidents, ainsi que comme lieu de la passation officielle du pouvoir lors de l'effondrement du Vietnam du Sud le 30 avril 1975.

Pendant nos visites, nous découvrons l'intérêt des vietnamiens pour nous et notre Jojo en particulier (Cf article de gérard), même pas étonné de recevoir sourires, tapotements, caresses sur ses joues roses !! Nos 4 enfants sont souvent comptés... plusieurs personnes d'âge mûr nous adressent la parole, nous souhaitent la bienvenue sincèrement... c'est touchant !
A chaque fois Fred ne peut s'empêcher de parler de ses racines vietnamiennes, de ses parents... Elle est fière et émue de cet accueil, étonnée aussi.
Au détour d'une promenade dans un parc, les enfants observent une partie de ballon, de volant et sont invités à participer au jeu.

Le soir nous dinons au "château", un repas parfait, bon, beau, de qualité, reposant... tous apprécient. Guillaume renaît peu à peu.
Retour à l'hôtel où tout le monde s'écroule... un repos bien mérité !